Après la crise sanitaire, évitons une pandémie psychique !
Madame le Premier Ministre,
Avez-vous pensé au stress post-traumatique de l’ensemble la population belge ? Car oui, si nous vivons une crise sanitaire sur le plan médical, d’ici peu nous vivrons une crise encore plus colossale, d’ordre psychologique cette fois. Le pays tout entier est en train de subir en ce moment un tsunami émotionnel et il faut que le Groupe d’experts gouvernemental y réfléchisse MAINTENANT, et non pas dans deux ans, lorsque la Belgique sera submergée par une déferlante de troubles psychologiques provoquant à son tour la paralysie du pays. De fait, à quoi pourront bien servir tous les outils industriels et commerciaux s’il n’y a plus personne pour les utiliser ?
L’Europe parle d’un « plan de relance économique ». Et si la Belgique devenait pionnière d’un « plan de relance du bien-être», à l’égard de l’Europe d’abord, puis du monde entier ?
Madame le Premier Ministre, il y a deux ans, qui aurait pu penser que la Belgique vivrait pareille situation sanitaire ? Alors prenons les devants, dès maintenant, pour que dans deux ans nous ne vivions pas une situation psychologique grave qui immobiliserait totalement le pays.
Voici donc ma demande afin d’éviter une pandémie psychique : veuillez avoir l’obligeance de bien vouloir inclure dans le Groupe d’experts gouvernemental des spécialistes en bien-être et épanouissement (psychologues, psychiatres, thérapeutes).
En effet, si je suis convaincue que nous trouverons d’ici peu la solution médicale, et plus tard un vaccin universel contre tous les virus, je pense qu’il est impératif de mettre en place MAINTENANT une « cellule bien-être » pour l’ensemble de la population belge car je suis persuadée que cette crise sanitaire aura un impact émotionnel majeur sur les 11 millions d’habitants de ce pays et que cet impact se fera ressentir pour le restant de nos vies.
Dans l’attente de vous lire, je vous remercie de l’attention que vous accorderez à ma requête et vous prie d’agréer, Madame le Premier Ministre, l’expression de ma plus haute considération.
Azita Rahimpoor (texte et photo)
Bruxelles, le 12 avril 2020